Le titre du deuxième plus long fleuve du monde est souvent débattu, principalement entre le fleuve Amazone et le fleuve Nil. Traditionnellement, le Nil, qui coule à travers le nord-est de l'Afrique, a été considéré comme le plus long fleuve avec environ 6 650 kilomètres (4 130 miles) de long, tandis que l'Amazone est connue comme le deuxième plus long avec environ 6 400 kilomètres (3 976 miles). Cependant, des études et des mesures récentes ont suscité des controverses, suggérant que l'Amazone pourrait dépasser le Nil en longueur, selon la méthode de mesure utilisée et les sources consultées.
Le fleuve Amazone traverse l'Amérique du Sud, principalement au Brésil, au Pérou et en Colombie, fournissant des ressources essentielles et un écosystème vital pour une énorme variété de flore et de faune. Le bassin fluvial abrite la plus grande forêt tropicale du monde, la forêt amazonienne, qui joue un rôle crucial dans la régulation du climat de la Terre et la fourniture d'oxygène à l'atmosphère. Cet écosystème est incroyablement riche en biodiversité, abritant des millions d'espèces, dont beaucoup restent non découvertes.
En comparaison, le fleuve Nil, qui traverse des pays comme l'Ouganda, le Soudan et l'Égypte, a sa propre importance historique et culturelle. Le Nil est célèbre pour son importance pour les civilisations anciennes, en particulier les Égyptiens, qui dépendaient fortement de ses cycles d'inondation pour l'agriculture, faisant de lui la colonne vertébrale de leur économie et de leur culture. Aujourd'hui, il continue d'être une ressource essentielle pour des millions de personnes qui en dépendent pour l'eau, l'irrigation et la pêche.
Ces dernières années, les débats sur le fleuve le plus long ont incité à une réévaluation des données géographiques. Certains chercheurs ont proposé des mesures alternatives pour l'Amazone, tenant compte de ses divers affluents et de l'accumulation de son parcours depuis sa source au Nevado Mismi au Pérou. Si ces évaluations sont prises en compte, l'Amazone pourrait être plus long que le Nil.
Cette controverse met en lumière non seulement les mesures géographiques, mais aussi comment notre compréhension de la nature et de ses ressources peut évoluer avec de nouvelles méthodologies de recherche et des avancées technologiques.